Aquablue
18. Stromboli Reloaded
Une BD de Thierry Cailleteau et Louis chez Delcourt (Neopolis) - 2024
04/2024 (17 avril 2024) 46 pages 9782413043775 Grand format 494512
Impuissants face à un Rabah amorphe, privé de ses capacités cognitives depuis le précédent cycle, Nao et Carlo repartent découragés. Ils sont alors capturés par le pirate Ragnar qui leur propose un deal. Si Nao l'autorise à installer une base secrète sur Aquablue, le forban mettra à leur disposition le très controversé professeur Zenfeld, seul capable de ramener leur ami à la pleine conscience...
Désolé pour les auteurs, mais il faut arrêter avec les séries à rallonge qui n'apportent plus rien. Tout comme les chroniques de la Lune Noire (et bien d'autres séries), je vais désormais arrêter d'acheter les nouveaux albums d'Aquablue. Parce que à part me faire dépenser 15 euros, ce dernier tome ne m'a rien apporté. Lu en 15 minutes et aussitôt oublié, la faute à un scénario puérile ultra basique et déjà vu et lu, et à des dessins pas au niveau d'une série comme Aquablue (Corail Noir !!!!).
J'attendais peut-être beaucoup (trop ?) de cet album... son temps d’attente est inversement proportionnel à son temps de lecture.
Content de retrouver tous ces personnages que l’on suit depuis (trop ?) longtemps, mais déçu d’entr’apercevoir Mi-nuée et son fils sur un peu moins de 3 pages !
Même si le dessin est assez bien maîtrisé, on est loin de celui de Vatine dans le premier cycle ou de celui de Reno dans le dernier.
Sans aucun intérêt.
Le scénario est aussi vide que la couverture.
Mais que sont devenus nos héros ???
Ça reste toujours sympa pour moi de retrouver l'univers d'AQUABLUE, même si ça fait longtemps que cette série est rentrée dans le rang (l'originalité des premiers tomes s'étant dissipée). Là encore, nous retrouvons les personnages-phares de cette saga, qui n'ont pas beaucoup évolué (physiquement comme du point de vue du caractère) depuis le premier tome de cette série. On reste sur du space-opéra très caricatural, avec des héros bien propres sur eux, des méchants répugnants, des gros flingues et des gros vaisseaux qui font que ça canarde à tout-va ... bref, pas la peine de chercher de subtilité, il n'y en a pas. Paradoxalement, ce n'est pas le scénario (trop) stéréotypé qui m'a la plus gêné dans cet album, mais bien le dessin, qui est bourré d'imprécisions et qui n'a rien à voir avec celui, impressionnant, du dernier cycle d'AQUABLUE.